Oh, le beau printemps de novembre !

Dans les jardins de la colline Santa Lucia, au cœur de Santiago du Chili, un oiseau léger comme la joie oublie sa blessure et sautille dans le parfum des roses et des arums.

La fontaine crépite comme un feu ruisselant de tendresse, limpide et claire au printemps de novembre.

C’est comme si la Nature prêtait sa voix à la colline entière, pour la rebaptiser en cette Sainte Lumière qui remplaça son ancien nom Mapuche – huelén : douleur, mélancolie, tristesse…

Un peu plus loin, au pied de la colline de San Critobal, la maison de Pablo Neruda résonne encore de la voie du poète et de ses amis universels :

“Confieso que he vivido !”

Maison de Pablo Neruda à Santiago de Chile

ET

Castillo de Pinchera (Malargue, Argentine)

Jaillissant avec force des Andes argentines, la rivière Malargüe se dirige vers la ville éponyme, dans la province de Mendoza.

À l’occasion d’une courbe majesteuse où respire l’âme sûre du paysage andin, elle salue en passant les formations rocheuses qui se donnent parfois, offrant leurs contours escarpés à la chaude lumière, des allures de château éternel…

Nous sommes à Castillo de Pinchera. Le vent souffle en rafales, arrachant à l’onde fougueuse quelques embruns glacés avec lesquels jouent savamment de vives hirondelles.

La Nature est là. Toute.

La Vie en est la Voie.

ET